Formation à la lecture des œuvres picturales.  Analyse comparée des langages iconiques et narratifs. L’oeuvre picturale qui cite ou représente un texte, du déjà-lu mis en image (mythe, légende…) ; et aussi la fiction littéraire qui cite des peintures, des images, moins comme des illustrations que des références esthétiques induisant une lecture croisée du texte et de l’image de référence.

Exemple du Nightmare de H. Fussli (1783) traduction picturale d’une croyance (le démon persécuteur nommé “cauchemar”), d’un scénario mythique (démon étouffeur) et de la signification nominale du terme night-mare. Et encore les titres en langue maorie de Gauguin, peints/écrits dans ses toiles polynésiennes (Manao tupapau, Nave nave fenua, …) L’estampe d’Okusai, Ama et poulpes, associant une narration obscène et l’image parodique d’une pêcheuse mangée par deux poulpes.

 

Bibliographie :

FREUD, S. Un souvenir d’enfance de Léonard de Vinci. Gallimard, 1987

LANEYRIE-DAGEN, N. Lire la peinture dans l’intimité des oeuvres. Paris, Larousse, 2012.

TERRAMORSI, B. :

« Portait du revenant de poids. Un aperçu du cauchemar en peinture » in B. Terramorsi (ed), Le cauchemar. Mythe, littérature et arts. ParisSEDES, 2001.

« The Nigthmare de H. Füssli et la mythologie du cauchemar », in Ecritures du Fantastique en littérature et en peinture. La littérature et les arts, vol. 4. F. Montaclair (edit.). Besançon : Presses du Centre UNESCO de Besançon, 1998.